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6 décembre au 3 janvier 2003

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3 janvier 2003
 
La vie est un mot conçu pour rassurer la conscience humaine. La vie est tout. La vie est rien.
 
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Ou est passée ma raison ? Où sont allées mes illusions ? Elle est disparue, cette partie de moi? Impossible, elle semblait si favorable... Plus de tempête, mais plus de passion non plus? Plus de désirs enfantins, plus d'ambitions obscures. Me suis-je fermé les yeux? Où est-ce que je les ai ouvert? Lynou a bien changé. Pourquoi a-t-elle si peur du changement ?
 
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Je ne veux plus aimer. Je ne veux plus fixer un regard passionnement. tout est trop compliqué dans ce monde assoiffé d'attention et d'affection... Assoiffé de ce dénommé "amour". Je ne veux plus pleurer à cause d'un sourire disparu. Je n'en veux plus de tout ça. Arrêtez, s'il vous plait! ARRÊTEZ!!!!

 
26 décembre 2002
 
(...) Ces gens qui ont 40 ans et plus. Je les vois me remonter leurs expériences à la figure, je les vois qui apprennent encore beaucoup de la vie. Ils me parlent comme si j'étais la reine des inconscientes, simplement parce que j'ai la moitié de leur âge... Pourtant, je ne comprend pas comment ils peuvent être si certains de connaître la vie mieux que moi. Ont-ils déjà été dans ma tête ? Dans mes idées? Dans mes prises de conscience? Jamais!!! Je ne crois pas que l'âge fait l'expérience et je ne crois pas que l'expérience est la réponse à toutes questions. Ces gens me semblent souvent des étudiants démotivés. Ils ont tous eu leur diplôme mais ils ne pourraient même pas le réavoir tellement ils ont oublié de choses... Ils ont gardé simplement ce qu'ils croyaient avoir besoin, mais ils croient que ce qu'ils ont rejeté ne leur servira jamais plus à rien. FAUX! Ils vont retomber encore plus bas à chaque fois puisqu'ils vont devoir revenir encore plus loin à chaque problème. Ils se sont probablement trop souvent fermés les yeux avant d'arriver au bout de leurs états. Apres, ils viennent me faire croire qu'ils en savent plus que moi! Ils pourraient en savoir plus que moi et il y en a surement qui en savent plus que moi... c'est certain! Mais beaucoup ne se sont jamais donné la peine d'en savoir plus que moi. Et bion, si ca les sécurisent de se croire plus intelligents, de croire que le temps donne toutes les réponses...Tant mieux pour eux !

24 décembre 2002
 
C'est ma fête, et après? Aucun de ces cadeaux n'effacera l'échec. je n'ai pas le cra d'affronter ce Noël et encore moins cette horrible fête.(...) Je ne devrais pas avoir envie de pleurer parce que j'ai échoué. De toute façon, j'avais abandonné. Je n'aime pas cette solitude et cette impuissance face à elle. Je ne dois pas pleurer puisque je suis seule et qu'il n'y aura pas de bras réconfortants cette fois-ci. Je dois être forte maintenant, plus que cela...
 
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Je ne peux pas oublier que j'ai échoué maintenant, je l'ai à peine réalisé. (...) Je n'ai pas le choix, je dois le faire seule. J'aurais tellement envie de pleurer... Énormément, mais c'est Noël. On ne gâche pas un Noël à cause d'un échec... Je ne suis plus "petite fille". Pourquoi donc??? Je n'en veux pas de ce Noël qui signifie "être séparée de plusieurs personnes que j'aime", qui signifie... plus rien finalement. Ce Noël qui me déçoit encore cette année. Alors ce n'est que pour les enfants tout ça?  Je ne suis plus un enfant. Qu'est ce que je reçois ? Tout ça, c'est fini. Ne m'en parlez donc plus! 25 décembre... 24 décembre... Quelle est la différence avec le 16 août? Le 23 janvier?? RIEN!!! Mis à part la cruauté.
 
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J'aurais besoin de bras et d'épaules, de paroles réconfortantes, d'attention. Mais je n'ai rien  de tout ça puisqu'on est le 24 décembre et que le 25 approche. Tout le monde est ailleur qu'avec moi. C'est ce que c'est ma fête... Que c'est donc merveilleux!!!!!!

22 décembre 2002
 
Je suis au crépuscule d'une période de vie. J'ai fais mes adieux. Et maintenant, il ne me reste plus qu'à me retrouver, une dernière fois. Je brûle d'envie. Je consume la peur des jours à venir. Je vais probablement m'effondre en sanglots... Ou encore, j'embarquerai dans cette vision réaliste et tellement absurde... Je me ferai peut-être très forte, puisque toute façon, ça ne m'amèra pas à nul part de céder encore une fois. Je l'ai assez fait je crois. Je me suis assez consoler. J'ai assez réaliser l'ampleur du tournant de ma vie. Mais encore, il restera ce pincement aigü, cette minuscule et chaude coupure... Il restera le souvenir de cette affreuse tempête... et bien sûr des débris... Mais la tournade est passée...

21 décembre 2002
 
Rien n'est solide. Tout se fracasse d'une manière ou d'une autre. J'en ai assez de marcher sur un fil, j'aimerais marcher fermement sur le sol. Ou encore avoir des ailes pour voler... Voler! Comme ça serait génial!!!

19 décembre 2002 (17h50)
 
C'est la balade d'une âme farouche.Elle vole au dessus des frisquettes marrées et se plait de ne plus y nager. Prisonnière du temps, elle s'acharne à l'étirer et aussi à le compresser. Elle se bat contre lui.  Elle se bat contre elle même...Mais elle vainc toujours. C'est une âme victorieuse malgré ses nombreuses défaites. Elle aimerait cependant, pour une simple fois, ne rien avoir à combattre, ne rien avoir à vaincre. Elle aimerait jouer dans le vent et laisser tout contrôle s'éteindre. Elle aimerait jouer pour jouer, sans avoir à gagner...

19 décembre 2002
 
Et j'ai les mains qui se remuent. Je n'ai pas la vision appropriée de ma vie, encore une fois. Dégoutant! Bien des paroles sensées pourtant ignorées. Le sang de mon coeur se dépose honteusement sur la paroie de mon estomac. Et je pleure, sans savoir que je pleure. Et je cris, sans savoir que je cris...

17 décembre 2002

"Ton coeur bat dans tous les sens et plus l'heure avance, je te sens vivre déjà là-bas. Dans cette ville d'Amérique, de ce pas nostalgique. Prends moi la main jusqu'à demain..." -Julie Masse-

Quelqu'un part et revient. Une présence s'envole et veut atterrir. Une étape de vie se termine. Nostalgie. Je me souviens. N'est ce pas la devise de ce faux pays? Et bien, je me souviendrai toujours...Toujours. Une absurdité de vie m'éclaire...Et si l'amnésie s'emparait de ma mémoire? Vous savez cette amnésie qui se sauve avec la dernière partie d'une vie. Alors  tout ça n'existerais plus... Tout ce que je viens de vivre et d'apprendre. Pourtant ces derniers mois sont pour moi tellement plus qu'une simple période trop récente, tellement récente qu'une mémoire peut léchapper lors d'un événement tragique. Je ressens ce soir une frappante solitude... Absurde et tellement illogique.

- Allons Lyne raisonne toi !

- Je me raisonnerai demain... Pour l'instant je vis un deuil. Laisse moi m'ennuyer...

16 décembre 2002
 
Je fais tellement d'efforts pour tenter de me calmer que j'en oubli même de respirer. Alors je reprend mon souffle, car il faut bien continuer à vivre, à exister. Dites moi pourquoi sommes nous aujourd'hui ? Pourquoi demain sera demain? Pourquoi faut-il que cela avance ainsi? Pourquoi ne pourrais-je pas fixer mes propres règles...? Je ne peux pas contrôler le temps, il n'existe pas! Mais alors, je ne peux pas plus contrôler son illusion. Ces quatres regards, je ne les verrai même pas, mais ils vont me lancer leur poignards, il me feront perdre le peu d'assurance qui me reste. Je me sens tout à coup comme cette petite fille qui ne veut pas aller à l'école. Parce qu'elle a peur et parce qu'elle est bien ici. Cette petite fille, elle pleure, elle hurle et elle se débat. Non, elle ne veut pas y aller ! Lâchez la je vous en prie! Laissez la tranquille! Il est cruel de voir son petit visage mouillé de craintes profondes. Elle est toute petite, toute jeune, laissez lui la chance de l'être vraiment! Vous voyez bien qu'elle ne veut pas grandir, qu'elle ne veut pas apprendre par la souffrance. Pourquoi être si sadique et cruel envers elle? Je te comprend petite fille. Je t'aime petite fille...

15 décembre 2002
 
Une mélodie qui me chante sa mélancolie, sa compréhension. Une voix, pourtant bien normale, mais qui a su trouvé sa chanson. Il y a des chansons qui touchent, qui parlent. Pas seulement par les mots, mais par l'aire proposée si gentillement, par tout ce qui accompagne pour créer un sentiment velouté  de paix et de chaleur. Le rêve fuit en y emportant notre coeur. Le tout et le rien devient un. Une passion, une exaltation... que par des sons, de merveilleux sons.  Avoir l'impression de boire à en perdre le souffle tellement cette source d'eau est sucrée, délicieuse. Et quand je pense à ces pauvres gens qui ne peuvent entendre ce que j'entend... Injustice... Cruelle injustice. 

13 décembre 2002
 
Alors que ces festivités approchent, je me sens encore en plein mois de novembre, ou encore de février. Un de ces mois sombres qui ne nous laissent pas de temps pour le repos ou encore le répit. Pourtant, mon coeur oublie de s'apaiser...comme il le fait si bien à chaque année. C'est qu'il n'a pas vraiment vu le temps passer, vous savez. Il faut lui laisser une chance. Une chance de se remettre à battre conformément. Il se sent encore très faible et impuissant à tous ces événements. Et il aimerait tellement sourire à cette période qui arrive en courant, mais il n'a pas le temps...Ou encore la force. Alors il regrette de ne pas pouvoir donner tout ce qu'il voudrait donner : les sourires, les regards, la tranquille présence. Vous savez, ce coeur, il aimerait tellement qu'on l'aide à éliminer cette large surface d'huile visqueuse qui entoure sa carapace. Mais, tout de même, il se dit qu'au moins, il y a de nombreux visages qui viennent lui rendre visite. Et, à chaque fois, il en est vraiment heureux ! Maintenant, ce coeur ne sait plus trop quoi dire, il en a déjà dit beaucoup vous savez...

10 décembre 2002
 
Vivre au jour le jour. Vivre le moment au moment. Vivre l'heure à l'heure. Vivre la seconde à la seconde. Réduire l'étendu du temps, pour réussir à se sentir moindrement bien. Ça ne fonctionne pas toujours, mais on a tout de même beaucoup plus l'impression d'être présent, d'être quelqu'un, d'exister. Qu'est-il arrivé? Ça n'importe pas, puisque c'est déjà arrivé, et qu'on ne peut plus rien y faire.Que vas-tu faire? On ne peut arriver à le faire qu'en sachant quoi faire présentement. C'est le présent qui compte, même s'il n'existe pas. Maintenant, je me sens oubliée... et maintenant? Encore oubliée...Alors si ce sentiment d'oubli s'étend sur une autre heure, et bien il est là le présent, durant cette heure. Jusqu'à temps que tout change. Et si j'ai passé ma vie à me sentir oubliée ( ce qui serait quand même impossible, je l'avoue) c'est que depuis ma naissance, je vis le présent... Je ne réveille donc pas le passé... puisque rien n'a jamais changé... Je dois donc changé ce présent qui s'est débuté depuis ma tendre enfance... Peu importe le sentiment, s'il est encore là, malgré qu'il l'est été longtemps avant, il est présent, et par cela important!
 
 

9 décembre 2002
 
Alors, le fleuve est encore loin. Je sais que je devrai le longer bientôt. C'est une route bien anxieuse et qui n'invite pas souvent le sourire à s'y joindre. Et puis je regarderai ce paysage sans fin, cette blanche surface qui ne change jamais. Chaque seconde me rapprochera de plus en plus vers cet endroit égaré de tous. Pour affronter quelque chose, quelqu'un...Pour m'affronter, puisqu'il faut toujours finir par le faire un jour ou l'autre. Laisser la plupart des fardeaux derrière soi, fuir sans le vouloir vraiment. J'ai beaucoup de chemin de fait ici, mais je ne pourrai pas le finir, je ne pourrai pas aller jusqu'au bout. Reprendre des forces et en perdre en même temps. Et puis je ne sais plus, je ne sais plus où me sentir bien... je ne sais plus comment me sentir bien!
 
 

7 décembre 2002 
 
Quelqu'un agit envers quelqu'un d'autre de la façon qu'il aimerait qu'on agisse envers lui... Pensez-y!
 

6 décembre 2002
 
La neige était chaude aujourd'hui, chaude mais instable. Elle s'amusait avec la semelle de mes chaussures, m'obligeant ainsi à faire des efforts constants pour marcher. Et si la vie était une promenade? Une promenade où notre préoccupation n'est pas de savoir si on peut marcher, parce que ça, c'est un automatisme. La préoccupation ne serait pas non plus de savoir si on va se rendre au point voulu, parce qu'on sait déjà qu'on y arrivera... Alors ça serait quoi cette préoccupation? Pourquoi marcher? Pourquoi vivre...? Quand on marche, parfois on craint de tomber... Quand on vit, parfois on craint de mourrir... Mais quand on tombe on peut se relever et en rire.... Alors que quand on meurt... Alors la vie n'est pas une promenade... elle est quoi alors?
La vie est la vie...?
 
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Il y a des moments de vie où on ne veut pas nécessairement parler de ce qui se passe. Alors les soupirs le font à notre place. Et puis il y a ce regard que je ne reconnais plus depuis longtemps. Il veut me dire quelque chose, mais je ne comprend rien...Rien de rien! Alors j'essais de me voir avec le regard des autres... Parce que tout a toujours l'air plus facile chez les autres. Mais c'est impossible voyons! Je ne suis pas eux, je ne peux pas voir comme eux! Alors je devrais peut-être tout simplement cesser de vouloir comprendre... je devrais peut-être accepter! Mais comment pourrais-je me contenter de si peu, alors que j'ai déjà eu tellement plus? Et puis, je n'ai pas envie de parler, ou d'écrire... J'ai juste envie de regarder et de respirer...Ne plus penser... Juste un petit moment de répit!Rien qu'un seul!